Le trône de fer - L'intégrale, Tome I.

 


Auteur :

George R.R. Martin

Résumé :

Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armeé de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des rénégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...

Mon avis après lecture :

Tout d'abord, il faut savoir que je me considère encore comme un novice dans la fantasy, en tant que lecteur. Lorsque je me suis penché sur cette dernière, je l'ai fait en débutant par la saga de "l'épée de vérité" et dont je suis devenu rapidement un vrai fan. Même si je suis loin d'avoir terminé cette série, cela ne m'a pas empêché d'en démarrer une autre et forcément, j'ai jeté mon dévolu sur celle du "Trône de fer". A la fin de la lecture de ce premier tome, je ne regrette nullement mon choix et confirme ma curiosité naissante pour cette catégorie littéraire. En tout cas, cette histoire aura le mérite d'une chose : me faire passer par une pléiade d'états émotionnels très large : Rire, larme, colère, affection, rage, etc...

Il est très rare qu'un livre puisse provoquer autant de sentiments au sein de mon esprit et de mon coeur mais là, je dois admettre que ces lignes ne m'ont guère laissé indifférent. Avant de me lancer dans la lecture de la fantasy, je nourrissais une crainte : Celle de devoir lire des guerres et des batailles interminables et n'incitant aucune curiosité chez moi. Certes, ce premier tome en possède de nombreuses pages mais étrangement, j'ai su les apprécier à leur juste valeur. 

Néanmoins, je reproche un seul point négatif à cette histoire : la grande variété des personnages. Certes, le ménage se fait rapidement suite aux nombreux complots et autres batailles qui ont su se déclarer au fur et à mesure de cette lecture mais tout de même ! Du coup, je n'ai pu m'attacher à certains puisqu'au moment où un sentiment d'affection naissait envers l'un d'entre eux, le protagoniste en question venait à disparaître quelques pages plus loin. Bien sûr, des personnages principaux ont su éveiller en moi mon favoritisme et ma bienveillance tandis que d'autres ont réussit me révulser par leur comportement.

Mes passages préférés dans cette histoire concernent la vie au sein du Mur et je ne saurais expliquer pourquoi. Lorsque je parcourais les pages consacrées à cette zone, je me sentais en sécurité alors que l'environnement et l'atmosphère régnante sont loins d'être idylliques. Peut-être que la solitude accompagnant les âmes évoluant dans ce lieu ont su résonner avec ma propre existence puisque je suis moi-même un grand soltaire.

Toutefois, et je pense conclure ma critique par ce dernier point, ce livre n'est pas à placer dans toutes les mains. Ce tome, en effet, contient un certain nombre de scènes assez violentes et si je n'étais pas habitué à ce type de lecture, il y aurait longtemps que je me serais réfugié dans l'un des nombreux coins de mon appartement, pleurant toutes les larmes de mon corps tout en me balançant d'avant en arrière.

En conclusion :

j'ai hâte de me procurer le tome II pour connaître la suite de cette histoire riche en rebondissement.


Prince Game.

 


Auteur :

Ryo Takagi.

Résumé : 

"J'en ai marre, ça suffit ! Tu ne t'excuses pas de m'avoir oublié ?"

Après avoir dit ces mots, l'esclave Fanlon, agressa sauvagement Shuki le septième prince. Craignant que son entourage n'apprenne qu'il a eu des relations sexuelles avec un simple valet, Shuki cède aux menaces de Fanlon et fait en sorte qu'il reste à ses côtés. Plus tard, il découvre que Fanlon souhaite se rapprocher de lui pour se "venger"... Déouvre dans ce volume, des histoires d'amour qui sortent de l'ordinaire, mettant en scène des couples variés composés d'esclaves et de princes capricieux, de princes dominés et dominants...

Ce que j'en ai pensé :

Tout d'abord, sachez que je m'étais éloigné du yaoi pour diverses raisons :

  • La première étant la pauvreté des scénarios qui n'apportaient pas grand chose, servant juste de prétexte pour déboucher à des ébats sexuels qui avaient le don de me laisser de glace.
  • La deuxième raison : Cinq pages d'histoires peu approfondies pour finir sur vingt pages de sexes donc, quitte à sentir ma ligne de pêche frétiller, autant regarder un porno afin d'avoir mon compte.
  • Dernière raison : Cela m'a toujours dérangé que la grande majorité des auteurs de manga Yaoi soient des femmes. Elles ne peuvent se mettre à notre place, nous, les hommes, simplement parce qu'elles n'ont pas l'équipement nécessaire entre les jambes pour justement penser et agir comme nous.

Pourquoi l'évocation de cette dernière raison ? Lorsque l'on dit qu'un homme marche et réfléchi avec son trilili, c'est parce qu'il y a une bonne raison. Toutefois, il y a quand même un élément que je me dois de leur reconnaître et que je cherche généralement dans un yaoi : c'est l'expression des sentiments et donc, l'ajout d'une bonne dose de romance.

De plus, avec ce manga, mon oeil s'est montré intéressé grâce à une information très importante : l'auteur est un homme ! Je me suis dit "enfin, quelqu'un qui devrait aborder le thème sous un autre oeil puisqu'il a entre les jambes ce que possèdent la plupart des personnages se trouvant dans ce bouquin." Hélas, J'ai très vite déchanté.

Ce qui m'a fait marrer dans le résumé, c'est que l'auteur ose dire que ses histoires d'amour sortent de l'ordinaire... Justement, elles sont toutes rédigées sous le même schéma qu'elles ont effectivement le mérite de sortir de cette catégorie. Les personnages sont très peu approfondis malgré la richesse des quiproquos qu'on retrouve systématiquement dans toutes les histoires de ce one-shot. Forcément, cela joue énormément sur le sentiment d'ennui que j'ai pu ressentir au fur et à mesure où j'ai tourné les pages. Lorsque l'on se targue d'offrir des histoires originales, on évite de répéter sans cesse le même mécanisme pour justement, offrir un minimum de diversité dans la tournure des récits. Ici, ce n'est pas le cas. Du coup, pour l'originalité, on y repassera.

Toutefois, l'un des personnages de ce manga a su trouver grâce à mes yeux grâce à son comportement, le rendant attachant et surtout, drôle. Ce prince aura réussit à me charmer et me faire sourire grâce à ses attitudes et je regrette de n'avoir davantage de pages à lire à son sujet. 

Malgré ce petit point positif, un autre, bien plus sombre, a su me sauter à la gueule dès mon début de lecture. D'ailleurs, à l'heure actuelle, je m'interroge toujours à ce sujet. Comment un enfant de huit ans peut avoir l'intelligence et la maturité nécessaire pour dire à un homme qu'il aurait préféré qu'il soit son violeur plutôt qu'un autre, quitte à carrément lui faire des avances sachant qu'il sort tout juste d'un abus ?

Bref, ce volume gagné suite à la participation d'un concours me confortera sur le fait que les yaois, ce n'est plus du tout pour moi. Par contre, si certain(e)s lect(rices)eurs cherchent de quoi se divertir une vingtaine de minutes, cherchant davantage à lire rapidement des histoires vides au profit de scènes sexuelles tout aussi gnangnantes, ce manga est forcément fait pour vous.

Magnus Million et le dortoir des cauchemars.

 

Auteur :

Jean-Philippe Arrou-Vignod.

Résumé :

Un étrange pensionnat,

Des élèves qui disparaissent,

De terrifiantes créatures surgies du brouillard,

1 341 heures de colle...

Voilà Magnus Million, 14 ans, confronté au plus sombre des complots : le monde des rêves menace d'envahir son pays, la Sillyrie, et c'est lui qui a été choisi pour l'en empêcher. Pourquoi ? Nul ne le sait, sinon peut-être la minuscule et renversante Mimsy Pocket, son garde du corps... Mais ce qu'ils vont découvrir ensemble dépasse de loin tout e qu'ils ont imaginé.

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

J’affirme que mon mois de février débute plutôt bien avec cette lecture et c’est tant mieux. Au moins, je ne ressens pas le besoin de me fâcher avec les livres pendant un moment, à cause de certaines lectures ennuyeuses et forcément, je vais continuer tout ça. D’ailleurs, il serait bête de ma part d’arrêter sachant que j’ai une masse critique à faire dans les jours à venir. Sinon, je vais tenter de faire une belle chronique même si je suis assez malade en ce moment. Ma petite nièce de bientôt trois mois n’a rien trouvé de mieux que de me contaminer… Du coup, on broute des herbes et des plantes dans l’espoir de se sentir mieux dans les heures à venir. Bref, le personnage de Magnus est plutôt attendrissant. Même si c’est un grand peureux, il reste avant tout assez casse cou et il souffre d’un mal qui surgit souvent : la narcolepsie. Concernant Mimsy Pocket, elle reste un personnage haut en couleur et l’univers dans lequel ces deux individus évoluent est une petite dystopie, si je ne me trompe pas. Comme d’habitude, je vais faire ma liste des éléments négatifs et ensuite, celle des positifs.

Ce que je n’ai pas aimé :

  • Certaines révélations étaient faciles à deviner, ce qui gâche un peu le plaisir. J’ai découvert très vite l’identité d’un personnage important et j’aurais aimé que cette surprise soit un peu plus dure à trouver.

  • La façon dont est utilisée la narcolepsie. Je trouve que l’auteur utilise cette maladie avec mauvais escient. Parfois, elle refait son apparition comme pour clore un chapitre et cela donne une impression d’être là juste pour permettre à l’auteur de passer à autre chose. Par moment, on aurait tendance à oublier que le personnage principal est souffrant.

  • Le personnage d’Anton Spit. Je pense que c’est l’individu que j’ai le plus apprécié dans cette histoire. Une petite frappe qui fait les pires crasses à notre héros et qui pourtant, apprendra à le connaître et à devenir son ami. Ce que je regrette, c’est qu’on ne le voit pas souvent alors que pourtant, il est très appréciable avec sa maladresse.

  • La fin. Je l’a trouve molle et vite expédiée.

Ce que j’ai aimé :

  • La taille des chapitres. Des petits, des grands, j’aime quand ce rythme est soutenu et ainsi, j’ai pu apprécier pleinement cette histoire.

  • Le vocabulaire de l’auteur. Même si ce livre est destiné à la jeunesse, on y trouve une pléiade de mots très compliqués. Même moi, j’ai dû m’armer de mon dictionnaire pour en comprendre certains, ce qui veut tout dire.

  • L’introduction de créatures mythologiques. Etant un féru de la mythologie grecque, retrouver certains monstres étaient fort plaisant.

  • PAS DE ROMANCE !!! Et ça, c’est le pied. Pourtant, avec deux couples, je l’a sentais venir grosse comme une maison et au final, nada. Un livre sans romance, à mes yeux, cela mérite un petit point supplémentaire.

  • Les petites trahisons. C’est quelque chose que j’aime beaucoup lire dans les histoires car elles sont le don de me faire bondir de mon siège. D’ailleurs, à la place de Magnus, je me serais montré beaucoup moins clément car les occasions pour se débarrasser du traître étaient nombreuses. Preuve que j’ai encore du chemin à faire pour être entièrement bon.

En conclusion, c’est un livre jeunesse que j’aurais tendance à recommander aux enfants et aux adultes car l’histoire est sympathique comme tout.

Note attribuée :

16 / 20.


La danse des maudits.

 

Auteurs :

Brigitte Aubert,

Jean-Luc Bizien,

Evelyne Brisou-Pellen,

Gisèle Cavali,

Christian Grenier,

Andrea H. Japp,

Hervé Mestron,

Jean Molla,

Viviane Moore,

Alain Surget.

Résumé :

Si l'on déroule le parchemin des siècles, le Moyen Âge nous invite à entrer dans sa danse maléfique. Dans les campagnes, les fées ensorcellent les nouveau-nés. Dans les cités, les flammes du bûcher détruisent les maudits. Jalousie dévorante, rancunes tenaces, soif de plaisir, animent tour à tour l'âme humaine. Mais elle succombe aussi aux sortilèges de l'amour...

De quel façon je me suis procuré ce livre :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Tout d’abord, avant de commencer cette chronique, je tiens à présenter mes excuses. En effet, mon avis concernant cette lecture aurait dû paraître hier mais comme j’étais victime d’une petite flemmite, ben j’ai repoussé au lendemain donc, maintenant !

Concernant ce livre, je l’ai emprunté à cause de sa couverture qui m’intriguait. J’aime bien m’aventurer dans le rayon jeunesse, je me suis dit que ce livre ne pouvait pas me faire de mal et forcément, je l’ai retourné pour lire son résumé. Pas trop mauvais, je vais visiblement un délicieux moment en sa compagnie ? Que Nenni !!!

De plus, ce livre est catégorisé parmi les contes mais là, je reste totalement dubitatif et je pense que vous allez comprendre pourquoi. Comme d’habitude, je rajoute mes deux fameuses listes et je commence par la première :

Les points négatifs :

  • Les premières histoires n’étaient pas vraiment des contes. J’aurais même dit des semblants d’enquêtes policières mais datant de l’époque, genre 1450. Du coup, le peu de rebondissement ne provoque aucun effet tellement c’est plat et de plus, le vocabulaire. Une impression que celui-ci aussi date de la même année. A force de lire deux histoires au vieux français, on s’en sort avec un petit mal de crâne. Bref, l’histoire, ben c’est violent.

  • Dans ce recueil, qui m’a présenté comme un étant de recueil de contes, j’ai pu dénicher une histoire qui aura le mérite d’être nommé ainsi. C’est dommage car j’aurais aimé en voir plus.

  • Certaines histoires sont un peu tirées par les cheveux. D’où cette impression de mollesse qui plane sur la totalité des histoires et où les heures semblent paraître une éternité.

En fait, c’est à cause de cette sensation que je vais noter sévèrement ce bouquin. Il y aurait eu un peu plus d’action ou de magie, élément emprunt aux contes, que la clémence aurait pu m’effleurer. Mais non, y a quand même une histoire qui sauve un peu le truc et c’est d’ailleurs l’un…

Des points positifs :

  • Parmi toutes ces histoires un peu chelou, l’une d’elles aurait su attisé ma curiosité. Son titre est Tueurs de Dragons de Jean-Luc Bizien. Une ambiance fantasy régnait parmi ses nombreuses pages et comme je suis un fan, ce n’était pas pour me déplaire. De plus, je vais me permettre de radoter mais c’est la seule histoire de tout ce recueil qui mérite l’appellation « conte ».

  • La taille des histoires mais aussi celle des chapitres. Très aléatoire, on pouvait passer d’un seul paragraphe en guise de chapitre ou à une dizaine de pages à la fois. C’est un rythme assez sympa.

  • La présentation des différents auteurs, à la fin du livre. J’ai bien aimé me voir proposer le parcours de chacun d’entre eux. La plupart ont de nombreux ouvrages à leur actif, ce qui n’est pas rien.

En conclusion, j’irai peut-être encouragé les amoureux du moyen-âge ou du moins, de ces histoires. Pour ma part, ce livre n’aura pas su me séduire et c’est dommage car je raffole des contes en général.

Note attribuée :

12 / 20.


Juste pour une nuit.


Auteur :

Zaïn Gadol.

Résumé :

Juste pour une nuit... Sept histoires pleines de sexe. Du sexe sans histoire... Avec plein de jolis corps à se mettre sous la dent, sous la main, sous la langue... Le corps de jeunes culturistes trop fiers de leurs muscles ou celui de jeune lutteurs trop sûr de leur force... Le corps d'ébène d'Atanka, le guerrier N'godiok réduit en esclavage sexuel par le pervers roi Hubumshé... Le corps du "plus beau garçon de France" offert en cadeau une nuit de Noël... Le corps d'un adolescent de seize ans au membre meurtrier... Dans chacune de ces nouvelles, Zaïn Gadol explore l'ivresse des corps. Juste pour le plaisir, Juste pour une nuit.

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Achat effectué pour Noël 2017.

Mon avis après la lecture :

Enfin !

Je ne dis pas cela parce que je suis content d’avoir terminé ce livre, même s’il ne laissera aucune trace indélébile. J’utilise juste ce terme parce normalement, cette chronique aurait dû paraître hier, puisque c’est à cette date que j’ai terminé la lecture de ce bouquin. Hélas, Canalblog décide de faire des siennes puisqu’il était impossible de télécharger une image. Du coup, j’ai dû prendre mon mal en patience et enfin, je peux enfin rédiger ma chronique afin de passer à ma nouvelle lecture. Tout d’abord, je suis un peu étonné de voir ce recueil d’histoire classé dans la littérature dite contemporaine. Personnellement, je l’aurais glissé dans érotisme tant cette dernière est présente. De plus, je dois reconnaître que cette chronique sera un peu particulière car j’ai décidé de parler de chacune des histoires.

1 – Le mec de la gym.

Ce premier texte n’était pas terrible à mes yeux. Manque de description, de profondeurs, un vocabulaire vulgaire, des métaphores d’une tristesse, une situation crachée juste histoire de faire de la page. Ouais, une histoire qui peut être survolée.

2 – Le prochain combat.

Ce second texte n’ont plu n’est pas super terrible. Néanmoins, la situation est un peu plus attendrissante à cause de l’un des personnages. Toutefois, là encore, c’est de la facilité.

3 – Un conte de Noël.

La première histoire à comprendre plusieurs chapitres de taille irrégulières. Pour ce point, cela ne m’a posé aucun souci, bien au contraire. La petite note de magie apportée par Noël est super sympathique mais l’ensemble est tellement mal exploitée.

4 – Atanka ou La nuit de la n’danga.

La seule histoire que j’ai vraiment aimé. Celle-ci nous emmène en Afrique et forcément, nous avons droit à un vocabulaire digne de ces contrées et un paysage magnifique, à mes yeux. Le style change radicalement par rapport aux trois premières histoires. D’ailleurs, on a l’impression que ce n’est pas le même auteur… Peut-être pour cette raison que cette histoire à plusieurs chapitres est un coup de coeur. Contrairement aux précédentes, la plume est profonde, légère, voir un tantinet romantique. C’est une ambiance qui a su me captiver et me séduire par la même occasion.

5 – Le nectar du lutteur.

Cette histoire m’a paru un minimum sympathique. La seule raison qui m’a poussé à l’apprécier est son vocabulaire, presque aussi soutenu que celui de l’histoire précédente mais la situation, non, pas pour moi.

6 – Lequel des trois ?

Cette histoire m’a amusé. Le vocabulaire reste du même niveau que le texte précédent et c’est sûrement pour cette raison que je me montre clément.

7 – Ils ne sont pas loin…

Ce dernier texte m’a totalement dérouté et m’a perturbé un peu. C’est pour cette raison que je vais me montrer cruelle avec cette dernière. Le début commençait très bien et je me suis dis que si cela restais sur la même veine, elle pourrait être un coup de coeur. Hélas, la suite m’a paru assez étrange et la fin m’a laissé dubitatif. C’est d’ailleurs cette dernière histoire qui va beaucoup ternir à ma note générale.

Je tiens à préciser que le sexe est très présent dans ce recueil et peu semblé assez vulgaire. Cela dure qu’au début. Ensuite, grâce au changement de plume de l’auteur, cela devient appréciable voir pardonnable mais le dernier texte est là...

Note attribuée :

10 / 20.


De l'autre côté de l'île.

Auteur:

Allegra Goodman.

Traducteur :

Jean Esch.

Résumé :

Sur l'île 365, tout est très bien organisé, chacun obéit strictement aux règles définies par la Mère Nourricière qui a su dompter la nature et le climat, mettant à l'abri la Communauté. Oui mais à l'abri de quoi ? Et qu'arrive-t-il si on refuse d'être comme tout le monde, si l'on est trop curieux ? Honor, après avoir tout accepté, va poser trop de questions ...

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Certains résumés ont le don de nous séduire et pour le livre, c’est ce qui s’est produit. Alors que je m’attendais à prendre connaissance avec une histoire fortement intéressante, c’est tout le contraire qui s’est produit. Dommage car je suis un fan de dystopie mais là, je ne sais pas quoi penser. Je ne ressens pas cette impression de perte de temps comme cela m’est déjà arrivé avec d’autres bouquins mais là, je reste dubitatif. Par contre, une chose est sûre, si j’avais choisi un autre livre à sa place, je ne l’aurais pas regretté. C’est dire quand même à quel point je suis un tantinet agacé. Bref, je ne vais pas m’attarder davantage à expliquer ce que je ressens, je passe de suite aux points négatifs et positifs et je pense que ces derniers vont vous aider à comprendre pourquoi je suis un peu sur les nerfs.

Points négatifs :

  • L’ensemble est particulièrement mou mais ça, c’est peut-être parce que j’adore l’action et la violence. A partir du moment que je tiens entre mes mains, une histoire où il ne se passe pas grand-chose, forcément, je grimace.

  • La fin qui, à mes yeux, ne l’est pas vraiment. J’aurais aimé savoir qui est cette fameuse Mère Nourricière dont l’auteur nous casse les oreilles depuis le début de son histoire mais non, cette question reste sans réponse.

  • Le seul rebondissement qui aurait pu attiser un semblant d’intérêt. Tout comme pour la Mère Nourricière, nous apprenons très vite qu’il existe un autre personnage de même importance puisqu’il est son ennemi principal : le météorologue. Nous apprenons son identité vers la fin et à ce moment, ouais, bof, je m’en fous un peu en fait. C’est sûrement à cause de la mollesse de l’histoire qui fait que ce rebondissement n’a rien provoqué en moi et c’est dommage.

  • L’histoire en elle-même. Les idées étaient intéressantes mais mal exploité. Là encore, c’est regrettable car je pense que l’auteur aurait pu nous pondre une histoire palpitante surtout avec les bases qu’elle détenait mais non, elle a préféré écrire ça.

  • Enfin, au fur et à mesure que je tournais les pages, je n’étais pas animé par des émotions comme j’aime l’être. Là, j’avançais dans l’histoire et rien ne se produisait. Qu’est-ce que je déteste lire une histoire pour laquelle je ne ressens rien.

  • La fin. Il se passe beaucoup d’action mais c’est tellement mal décrit que la déception est au rendez-vous.

Bref, un ensemble très mou sur lequel je tiens absolument à insister. Maintenant que la liste des points négatifs est dressée, je passe à celle des points positifs :

  • Le petit frère de Honor. Il est adorable ce gamin même si parfois, c’est une véritable tête à claque.

  • Les retrouvailles de Honor avec certaines personnes dont je ne dirais rien afin de ne pas vous gâcher la surprise. Enfin, si on peut utiliser ce terme, bien sûr.

  • Dernier point positif : la taille des chapitres. Certains sont longs, d’autres, plus courts mais je reconnais volontiers que j’ai aimé cette cadence.

En conclusion, vous ne perdez rien à ne pas connaître cette histoire sauf si vous aimez les trucs mous. Ce livre ne donne pas envie de dormir si vous êtes courageux mais si vous cherchez un assommoir, je pense que ce bouquin est fait pour vous.

Note attribuée :

11 / 20.

Strom : Tome 1 : Le collectionneur.


Auteurs :

Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas.

Résumé :

Dans les sous-sols du Louvre, une société occulte oeuvre pour protéger l'humanité : la confrérie des Chevaliers de l'Insolite. Elle préserve le secret de l'existence de mondes insoupçonnés, invisibles au commun des mortels. Aujourd'hui, l'organisation recrute la prochaine génération de chevaliers. Raphaël et Raphaëlle sont de ceux-là. Maîtrise des sciences paranormales, télépathie, lévitation, les jumeaux développent, en parallèle de leur vie de collégiens ordinaires, les capacités inexplorées de leur esprit. Désormais initiés aux pouvoirs du Strom, ils se lancent bientôt à la recherche d'un objet précieux, dérobé à la confrérie par un mystérieux collectionneur...

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Ma première lecture en cette année 2018 et je voulais débuter celle-ci par une histoire sympathique. Pour ça, j’ai décidé de me risquer sur de littérature jeunesse et je n’ai pas été déçu. Cela faisait un petit moment que je croisais la route de cette petite saga dont la suite est en écriture actuellement et une chose est sûre, je suis bien motivé à la poursuivre. Toutefois, ce premier tome ne sera pas un coup de coeur et je vais expliquer pourquoi.

Les points négatifs :

  • Je regrette tout de même le manque de profondeur qui aurait pu être apporté dans l’exploration des sentiments et des émotions. C’est de la littérature jeunesse donc, on ne va pas s’y attarder deux ans mais tout de même.

  • L’action. Je ne sais pas si c’est moi qui n’a pas su savourer les nombreux passages qui en proposait ou quoi mais je l’ai trouvé assez molle. Tout comme les émotions, elles sont un peu passées à la trappe et c’est ce que j’ai regretté pendant cette lecture.

  • Les jumeaux. Cela ne m’a jamais posé souci que les rôles principaux soient offerts à deux personnages. Au contraire, cela apporte des échanges, du mouvement, bref, de l’intérêt. Ici, à certains moments de l’histoire, j’avais l’impression que l’un d’entre eux était de trop. Tantôt, c’était la sœur, tantôt, le frère. J’ignore si cette impression se poursuivra dans les prochains tomes mais j’espère que non.

Même si j’ai su déceler quelques points négatifs, cela n’entame pas ma volonté de continuer cette histoire grâce à quelques points positifs :

  • Les komolks. Ce sont des créatures aux physiques pas très engageants et pourtant, ils se montrent plutôt attachants. La petite touche d’humour apportée entre Raphaël et son komolk est très appréciable et à chaque fois que j’avais le plaisir de lire un passage les concernant, je ne pouvais m’empêcher de sourire. J’ignore si j’aurais aimé avoir une telle créature mais lorsque l’on sait qu’elles se nourrissent de détritus est un plus, surtout pour le ménage.

  • Le fameux collectionneur. Ce dernier est l’un des personnages historiques qui me fascine le plus et bien sûr, je ne dirais pas son identité. J’ignore si les autres tomes me réservent d’autres surprises de ce genre mais si c’est le cas, je suis preneur.

  • Les nombreuses références historiques. Etant un amoureux d’histoire, obtenir quelques informations qui datent d’époques lointaines m’a beaucoup séduit. Là encore, je souhaite en trouver d’autres dans les prochains volumes de cette saga.

Depuis que je suis devenu tonton, j’ai une nouvelle approche concernant la littérature jeunesse. La question que je me pose désormais est la suivante : est-ce une lecture que j’aimerai faire connaître à ma nièce ? Ma réponse est oui. Cependant, je dois attendre qu’elle grandisse un peu pour qu’elle puisse comprendre l’essentielle de cette aventure fantastique. Inutile de vous dire que je vous recommande cette lecture que j’ai trouvé vraiment sympathique. Toutefois, si vous êtes un fan d’histoire, comme moi, vous pourrez y trouver votre compte.

Note attribuée :

17 / 20.